L’écologie sera-t-elle inscrite dans la constitution ?

Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire a un objectif : faire figurer la protection de l’environnement dans l’article 1 de la constitution.

Un communiqué du ministre de la Transition écologique a annoncé il y a environ une semaine que le gouvernement veut inscrire la défense de l’environnement dans l’article 1 de la Constitution française.

Lors d’un déplacement en Bretagne avec le Président de la république Nicolas Hulot a déclaré qu’il faudra désormais, dans la formulation, regarder entre autres la portée juridique. C’est le vœu du gouvernement, précise Nicolas Hulot qui souhaite que l’environnement, le climat, la biodiversité et la finitude des ressources y figurent, mais il affirme que cela pose un problème juridique pas facile à régler.

Parcs éoliens : réduction du soutien de l’Etat

La France s’était engagée sur six projets de parcs éoliens en mer. Ces projets en cours pourront se poursuivre mais l’Etat a décidé de réduire le soutien public de 15 milliards d’euros.

Le gouvernement a décidé de revoir à la baisse les financements publics accordés à ces parcs à la suite d’appels d’offres en 2012 et 2014.

Après des renégociations au sujet de ces parcs éoliens jugés trop onéreux, Emmanuel Macron a déclaré que le consensus trouvé permettra à l’Etat d’économiser 15 milliards d’euros d’argent public.

Nouveau : le glyphosate supprimé d’ici 3 ans dans 80 à 90% des cas ?

Le glyphosate, herbicide estimé dangereux pour la santé, devrait en principe être supprimé d’ici 3 ans dans 80 à 90% de ses utilisations habituelles dans l’agriculture, d’après Emmanuel Macron et plusieurs ministres en déplacement ce mardi en Bretagne.

Répondant aux agriculteurs inquiets, le Président a déclaré que dans 80 à 90% des cas de l’utilisation du glyphosate, on pourra trouver d’autres solutions plus écologiques pour remplacer cet herbicide chimique dangereux. Il affirme qu’il est convaincu qu’il y a pour les agriculteurs d’autres alternatives manuelles et d’organisation, des alternatives mécaniques et des produits naturels dont il faut étudier les propriétés et qu’il faut homologuer. Selon le Président, il faut “sortir des guerres de tranchées sur ce sujet” et trouver des solutions plus naturelles et plus saines.

Face à l’embarras des agriculteurs, le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert, interviewé sur Europe 1, rassurait dès mercredi matin à Paris que trois exemptions seront envisageables à l’interdiction, du glyphosate. Par contre, Nicolas Hulot, son homologue de l’environnement a plutôt salué “le chemin fantastique” accomplit par l’agriculture française si elle peut se passer d’ici 3 ans de 80 à 90% de son utilisation du glyphosate.

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